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Deux bijoux préromains en bronze de l'oppidum de La Cloche (Bouches-du-Rhône)

[article]

Année 1975 8 pp. 259-264
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Page 259

DEUX BIJOUX PREROMAINS EN BRONZE DE L'OPPIDUM DE LA CLOCHE (Bouches-du-Rhône)

Bracelet

Le bracelet fut découvert en 1970 dans la Case 2N17 de Voppidum de «La Cloche» (F.O.R 135 B. du Rh.) situé dans la commune des Pennes-Mirabeau, Bouches-du-Rhône. La publication des premiers travaux effectués sur cet oppidum par le G.E.A-A.S, d'abord sous la direction de J.-P. Musso puis sous la nôtre, paraîtra ultérieurement, mais nous pouvons déjà dater les zones fouillées, à savoir : la rangée de Cases n° 1, sise dans la partie basse et définie par les abscisses 16 et 17 et par les ordonnées M à P du plan du quadrillage de l'oppidum, sur le flanc N.-E. et la voie d'accès à ornières avec la zone d'entrée de la ville et les Cases bâties dans cette zone (abscisses 4, 5 et 6, ordonnées I, J et K). La datation que nous proposent monnaies, fibules, céramiques indigènes et d'importation, sigmas lunaires des vases épigraphiques, lampes, etc. (1) nous autorise à voir une destruction brutale vers — 49, probablement par les troupes de Trébonius et une fondation ne descendant pas au-delà de — 125/ — 100, ce qui laisse une durée de vie assez brève à Yoppidum.

Le bracelet qui fait l'objet de la présente note était tellement corrodé qu'on osait à peine y toucher. Nous n'avons pu l'étudier que récemment, après un minutieux décapage (2) ; malheureusement le bronze est très malade et a dû subir de nouvelles interventions (3).

Il nous réservait la surprise d'un décor assez rare : celui du mystérieux serpent à tête de bélier et à queue de poisson. En fait il pourrait même s'agir du prototype de cet être mythique.

(1) Le mobilier trouvé dans cet oppidum est en effet très homogène et se place dans la première partie du premier siècle ; après l'incendie qui a suivi le pillage des cases d'habitation, les murs constitués dans leur partie supérieure par des briques de pisé se sont effondrés et ont scellé ainsi la couche archéologique par une couche d'argile provenant de leur dilution par 2000 ans de pluies. La couche archéologique est unique sur toute la superficie fouillée à ce jour, sauf dans la Case 2 J6 où, très haut, presque sous l'humus, nous avons trouvé une lentille de cendres contenant un bol sigillé gris Rigoir 16.

(2) Nous remercions ici notre ami J.-B. Féraud dont le minutieux travail de décapage a permis la découverte de ce précieux document.

(3) Notre ami Charles Kurtz i dû procéder à trois nouveaux traitements avant de parvenir à stabiliser apparemment le métal de ce bracelet.

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